Les ministres en charge des finances, de la communication, de l’éducation de base et des enseignements secondaires ont pris part à un point de presse hier, afin de faire la lumière sur les mesures prises par le chef de l’État en faveur des enseignants grévistes.
Dans ce mouvement d’humeur des enseignants, le collectif « On a trop supporté » réclame à l’État une dette de 180 milliards de FCFA. Mais, au cours du point de presse tenu ce 10 mars, le ministre de la communication a informé de ce que le gouvernement est prêt à débourser la somme de 28 milliards à partir du mois de mai. Par la suite, un reste de 31 milliards sera versé auprès des enseignants en 2023. Pour le ministre des Finances, Louis Paul Motazé, « Les mesures prises qui ont une incidence financière seront appliquées « .
En ce qui concerne les revendications liées aux intégrations à la fonction publique, les délais de traitement des dossiers seront raccourcis. En effet, selon le ministre de la fonction publique et de la réforme administrative (Minfopra), ces délais vont passer de 30 mois à 3 mois. « Les dossiers des enseignants constituent les 3/5 des dossiers traités au ministère de la fonction publique et de la réforme administrative », renseigne Joseph Le.
Par ailleurs, la ministre des Enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga, a invité les enseignants de regagner les salles de classe. Car d’après le membre du gouvernement « le Président de la République demeure à leurs côtés (les enseignants ndlr) ». C’est dans la même veine que « Le Chef de l’État félicite les compatriotes de l’Éducation de base qui n’ont pas pris part au mouvement de grève pour leur patriotisme et leur sens de responsabilité », a déclaré Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre de l’Éducation de base.