L’incident s’est produit le 6 mars dernier à Oujila, un village situé à une dizaine de kilomètres de Mora dans le département du Mayo-Sava, région de l’Extrême-Nord.
C’est la consternation à Oudjila. Un incendie d’origine inconnue a ravagé plus d’une centaine de maisons. « J’ai 12 femmes et 28 enfants. Comme il est de tradition chez nous ici à Oudjila, chacune des épouses dispose d’une chambre à coucher, de deux greniers et d’une cuisine. Tout cela est parti en fumée », a confié Salomon Oumar, au journal public Cameroon Tribune
Sur son passage, le feu n’a pas fait que détruits les habitations. Il a également réduit en cendre les arbres qui donnaient de l’ombrage au village. Mais fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. « Nous avons besoin d’aide. Nous avons tout perdu. Mon récépissé de carte nationale d’identité, mon acte de naissance, tout comme ceux de mes enfants sont brûlés », se lamente une jeune femme.
Dans la nuit du 28 février au 1 mars dernier un incendie criminelle causé par Boko Haram a détruit près de 500 maisons dans cinq villages dans la commune de Tourou, région de l’Extrême-Nord. Selon le bilan dressé par Humanity Purpose, le village plus affecté par les pyromanes de la secte islamiste est Ndrock avec 259 cases réduites en cendres. il est suivi par Toufou 1 (60), Toufou 2 (100), Ldalou (25) et Roule (35).