Conformément aux textes de 2013 en vigueur et au quitus du ministre des Sports, les membres statutaires de l’Assemblée générale de 2013 de la Fédération camerounaise de volleyball ont adopté le calendrier électoral.
La crise n’est pas encore terminée au sein de la Fédération camerounaise de volleyball (Fécavolley). Mais force est revenue à la loi. En application des textes en vigueur et des instructions de la tutelle des Sports, l’Assemblée générale de 2013 a repris le pouvoir à la Fécavolley. La preuve ? Les 2/3 de ses membres statutaires se sont réunis le 4 janvier 2023 au cours d’une Assemblée générale extraordinaire. Il était principalement question d’arrimer les textes de la Fédération non seulement à la loi de 2018 encadrant l’organisation et promotion des activités physiques et sportives au Cameroun, et aussi aux différentes circulaires du ministre des Sports.
Les élections dès le 9 janvier
« Les textes ont été modifiés en Assemblée et la mouture a été déposée auprès du ministère des Sports pour obtention de son visa de conformité, en application de la loi. Nous avons bon espoir que le ministre nous accordera ce visa de conformité », a expliqué ce vendredi à la presse, Joe Archange Samba, rapporteur de l’AG du 4 janvier dernier. En attendant le OK de la tutelle, un chronogramme des élections a été élaboré. Le scrutin est prévu du 9 au 18 janvier prochain. Il démarrera par les arrondissements, puis les département, les régions et enfin, le bureau fédéral. Les travaux du 4 janvier 2023 ont également été l’occasion de : l’adoption d’un Code électoral ; la désignation des membres de la Commission électorale indépendante ; l’accord d’un mandat aux Commissaires aux comptes pour saisir les banques dans le but de faire le point sur la situation financière exacte de la Fécavolley de 2013 à ce jour.
Chasse aux « usurpateurs »
« L’Assemblée générale de 2013 a entrepris de ramener toute la famille du volleyball autour d’un objectif précis. Il s’agit de la construction commune de notre sport », a déclaré Joe Archange Samba. De ce fait, « les intrus qui ont illégitimement participé au vote des décisions modifiant les statuts et excluant des membres, ont été traduits en justice. Depuis la journée d’hier, les services du Secrétariat d’Etat à la Défense ont l’autorisation légale de poursuivre toutes les personnes soupçonnées d’usurpation de fonction à la Fécavolley, en complicité avec le président sortant », annonce-t-il. Une annonce qui ne devrait pas plaire à l’équipe dirigeante sortante.