Le Syndicat des enseignants du Cameroun pour l’Afrique (Seca) prévoit de lancer une grève à partir du 18 avril prochain. Ce mouvement d’humeur est baptisé « École morte ». A travers ce mouvement d’humeur, le corps enseignant entend contraindre l’État à recruter des instituteurs au chômage.
Selon le Seca, ils sont près de 25 000 instituteurs formés dans les Ecoles Normales d’Instituteurs de l’Enseignement Technique (ENIET) qui attendent une éventuelle intégration. Au départ, cette formation incluait une prise en charge par l’État. Mais avec les difficultés économiques consécutives à la crise économique des années 1990, les autorités camerounaises ont dû abandonner l’intégration intégrale et systématique de ces instituteurs de l’enseignement technique et professionnel.
Rappelons que l’année dernière, le gouvernement a organisé un recrutement de 100 instituteurs au terme d’un concours d’intégration. Un recrutement que le Syndicat des enseignants du Cameroun pour l’Afrique juge insignifiant. D’où la volontaire de la coopération de réclamer leur droit au cours du troisième trimestre de l’année scolaire qui débute le 17 avril prochain.