C’est l’une des conclusions majeures ayant sanctionné la réunion de crise présidée ce jeudi 6 avril par Manaouda Malachie, Ministre de la santé (Minsanté) au sein de l’hôpital Laquintinie.
L’affaire du bébé volé à l’hôpital Laquintinie de Douala a fait sortir le Minsanté de son terrier. Le membre du gouvernement est venu faire la lumière sur cette actualité qui défraye la chronique. Dans la nuit du 30 au 31 mars, dame Esther Bell reconnait avoir donné naissance à un enfant au sein de cet établissement hospitalier. Le fœtus expulsé (mort ou vivant) ne lui sera pas présenté encore moins à un membre de sa famille.
Selon le directoire de l’hôpital, la jeune femme a conduit une grossesse qui n’a pas passé le cap de 6 mois. Et qui s’est malheureusement soldée par un avortement tardif. Le corps médical précise que l’enfant n’était pas totalement formé. Ce qui entrainé son débarras au vidoir.
A la suite de cette situation trouble qui jette le doute sur le personnel médical, le Minsanté s’est engagé à signer une circulaire portant autorisation des femmes admises en salle d’accouchement à se faire accompagner par une personne de confiance.
Par ailleurs, on apprend de la CRTV que la famille de la victime et leur avocat, Me Nkamwah Limen Phrobert ont décidé d’abandonner toutes poursuites judiciaires. Ce, au regard des réponses et explications qui leur ont été données par les spécialistes de santé et les autorités administratives.