L’accalmie célébrée après la rencontre avec des membres de l’Assemblée générale de la Fécafoot de 2009 n’aura été que de courte durée. Les avocats mandatés par cette AG annoncent la poursuite des procédures devant le TAS.
La rencontre entre le président de la Fécafoot et des membres de l’Assemblée générale 2009 de l’instance, le 24 février dernier avait laissé présagé une fin de crise dans le football camerounais. Que non ! Visiblement, ce ne sont pas tous les membres de cette AG qui avaient effectué le déplacement de l’hôtel Mont Febe de Yaoundé à l’effet « d’accompagner le président Samuel Eto’o Fils dans sa politique d’apaisement, de réconciliation des acteurs du football et de réforme du football camerounais ». Reconnaissant et actant au passage « la brillante élection de Monsieur Samuel Eto’o Fils à la tête de la Fécafoot lors de l’Assemblée Générale élective tenue le 11 Décembre 2021 ».
La rencontre du 24 février avait même débouché sur la mise à l’écart d’Abdouram Ahmadou jusque-là mandataire de ladite AG, au profit de Faustin Blaise Mbida et Pierre Boudjiko. Ce 2 mars 2022, les deux derniers cités ont été saisi par une correspondance des avocats du groupe des membres de l’AG 2009. Me Wamba Makollo et son confrère Me Lebel Elomo leur avoue avoir « entrepris de contacter individuellement les membres qui nous ont mandatés devant le TAS pour vérifier ces informations, dans la mesure où vous n’avez produit aucun mandat vous donnant le pouvoir de les représenter ».
Chaud devant le TAS !
Les deux avocats poursuivent : « De cette entreprise de vérification, il résulte qu’une bonne trentaine de nos mandants que nous avons pu contacter nous ont fait savoir qu’ils n’ont pas pris part à la réunion de concertation du 24 février 2022 avec M. Samuel Eto’o Fils. Ils nous ont également assuré qu’ils ne vous ont pas donné mandat pour les représenter ou agir en leurs noms respectifs ». Par conséquent, les procédures pendantes devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) restent d’actualité.