Le ministère de l’Administration territoriale a annoncé l’ouverture d’une enquête contre Aboubakar Ousmane Mey, accusé d’incitation à l’insurrection. Cette décision a provoqué un tollé dans les milieux politiques même si l’on sait que ce ministre est coutumier des abus de pouvoir. En cette période de campagne électorale en vue des Présidentielles d »octobre, Atanga Nji va tout se permettre. Cette enquête est perçue comme une tentative d’intimidation visant à réduire au silence une voix dissidente. Aboubakar Ousmane Mey est aussi candidat justement à cette élection présidentielle.
Les autorités affirment que cette mesure vise à préserver l’ordre public dans un contexte politique tendu. Cependant, cette situation a été mise en place par le parti au pouvoir lui-même. Incapable de gouverner, incapable de gérer de manière décente les affaire de l’État, le RDPC manipule et brutalise. Les partisans de Aboubakar Ousmane Mey dénoncent une atteinte grave à la liberté d’expression, un droit fondamental souvent mis à mal au Cameroun. La société civile a exigé plus de transparence, craignant que cette affaire ne serve de prétexte pour réprimer d’autres opposants.
Le Ministre de l’Administration Territoriale accuse l’opposant d’avoir tenu des propos « diffamatoires et menaçants » à l’encontre des institutions républicaines. Il lui reproche notamment d’avoir affirmé que rien ne l’empêcherait d’achever son projet politique, déjà « finalisé à 80% XXL ». Atanga Nji accuse également Mey d’avoir impliqué son ministère dans une agression physique présumée contre une militante du RDPC dans la Mezam.
Cette situation ravive les débats sur la répression des voix critiques, un phénomène récurrent dans ce pays. Cette affaire pourrait exacerber les tensions politiques à l’approche des élections, alors que les manifestations d’opposants se multiplient. Il y a aussi les dissensions internes à l’intérieur du parti-pouvoir qui ne se cachent plus.
Les avocats de Mey préparent une défense robuste, dénonçant un harcèlement politique ciblé. Les organisations de défense des droits humains, tant locales qu’internationales, appellent à la vigilance face à cette enquête. Les déclarations passées de Aboubakar Ousmane Mey, souvent provocatrices, ont fait de lui une figure centrale des débats publics. Le gouvernement, sous pression, doit gérer cette affaire avec prudence pour éviter une escalade des tensions. Cette enquête teste les limites de la liberté d’expression et de la démocratie camerounaise dans un climat déjà volatile.