Dans une correspondance du ministre de l’administration territoriale adressée aux gouverneurs, le 10 mars, Paul Atanga Nji ordonne ces derniers à renforcer la communication autour des mesures prises par le président de la République pour répondre aux sollicitations des enseignants.
Les enseignants sont campés sur leur position. Le mot d’ordre de grève se poursuit dans les lycées malgré les résolutions édictées par le chef de l’État. Le collectif OTS juge insatisfaisantes ces mesures prises en leur faveur. Parmi celles-ci, le gouvernement entend apurer une dette de près de 48 milliards contre 180 milliards réclamés par les enseignants.
Face au refus de reprendre les cours, le gouvernement veut faire pression à la fois sur les enseignants et les parents d’élèves. C’est ainsi que le Minat invite les préfets et sous-préfets » à effectuer une descente sur terrain pour assurer la reprise effective des cours dans les établissements scolaires, et demander à tous les acteurs de confiance au gouvernement. « , apprend-on.