La Journée internationale de la femme qui se célèbre ce mercredi est devenue une date pour célébrer le chemin parcouru par les femmes. Une célébration en société, dans la politique et dans l’économie. Les racines politiques de cette journée signifient que des grèves et des protestations sont organisées pour sensibiliser aux inégalités persistantes.
Au Cameroun, l’avocat et homme politique Akere Muna reconnaît que « les femmes ont un double parcours du combattant ». Pour le candidat à l’élection présidentielle de 2018, la société est fortement patriarcale et ne valorise pas le mérite et la compétence.
« Ce 8 mars engageons nous pour bâtir une société qui comprend que le progrès est impossible sans une reconnaissance claire de la valeur des femmes », a-t-il écrit dans un tweet ce jour.
Au Cameroun, cette 38e édition de la JIF est placée sous le thème : « Pour un monde digital inclusif, innovation et technologie pour l’égalité des sexes ». Une occasion pour le gouvernement de mettre en avant sa politique numérique en faveur des femmes.
Il s’agit notamment des projets et programmes visant à réduire la fracture numérique du genre, le projet d’accélération de la transformation numérique au Cameroun, la promotion de la culture numérique, la vulgarisation des TIC, l’élaboration des programmes visant à inciter les femmes et les jeunes filles à s’intéresser au numérique.