Les élections au Conseil de l’Ordre des avocats sont prévues pour ce mois de juillet 2025. Elles captivent l’attention à cause d’un climat de tensions croissantes. L’introduction du vote électronique, une première pour le barreau, suscite des débats houleux. Plusieurs candidats dénonçent des risques d’irrégularités et un manque de transparence dans le processus.
Les avocats, souvent en première ligne dans les procès politiques, subissent des violences régulières de la part des forces de l’ordre. Cela alimente la méfiance envers les institutions. Ces incidents, dénoncés par la société civile, soulignent les défis auxquels la profession est confrontée dans un pays où la justice est sous pression. L’Ordre des avocats a exigé des réformes pour garantir la sécurité de ses membres et renforcer l’indépendance de la justice.
Ordre des avocats, cible des gouvernants
La campagne électorale a révélé des divisions profondes au sein du barreau,. Chaque candidat promet de défendre les droits des avocats et de promouvoir une justice équitable. Les résultats de ce scrutin auront un impact direct sur la défense des droits humains. On est dans le contexte des arrestations d’opposants politiques. Pour les citoyens, ils souhaitent un leadership fort pour redonner du prestige à la profession. Les violences contre les avocats, souvent ciblés lors des manifestations, ont choqué la communauté internationale, qui surveille ce scrutin de près. Le barreau exige des garanties pour un vote transparent et sécurisé, craignant des interférences externes. Ce scrutin, crucial pour l’avenir de la justice camerounaise, pourrait redéfinir les relations entre les avocats et le gouvernement, dans un climat politique déjà volatile.