C’est ce qui ressort du rapport de situation de la variole du singe (monkeypox) publié ce lundi par le Centre de coordination des opérations d’urgences de santé publique (CCOUSP).
Du 1er janvier 2022 à ce jour, 106 cas suspects dont 18 confirmés de la variole du singe ont été signalés dans 9 districts de santé. Selon le CCOUSP, la maladie qui se présente généralement avec de la fièvre, des éruptions cutanées et des ganglions enflés a déjà fait trois morts.
Les cas de ont déjà été enregistrés dans la région du Nord-Ouest. Ce qui représente selon le ministère en charge de la santé, un taux de létalité de 3 %. Depuis le 23 juillet 2022, la variole du singe a été déclarée comme urgence de santé publique de portée internationale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La variole du singe se transmet par contact direct avec le sang, les fluides corporels, ou des éruptions cutanées d’animaux infectés (manipulation de macaques infectés, ou de rongeurs). La transmission secondaire d’humain à humain, résulte d’un contact étroit avec les excrétions des voies respiratoires infectées, avec les lésions de la peau d’une personne infectée ou avec des objets contaminés récemment.