Le ministre de la Santé publique (Minsanté) préside ce mercredi 12 avril, la cérémonie de lancement officiel de la phase 1 de la couverture santé universelle au Cameroun. La cérémonie se tient à Mandjou, une localité située à 5 km de Bertoua, région de l’Est.
La phase I de la couverture santé universelle (CSU) est lancée. A travers cette plateforme, le gouvernement vise à accroître l’accès aux services de base et à protéger les populations contre les risques financiers en santé. Il faut souligner que l’accès aux soins de santé reste inégal et limité pour de nombreuses personnes, en particulier celles vivant dans les zones rurales et les communautés vulnérables.
En effet, les personnes cibles sont les femmes enceintes, les enfants de 0 à 5 ans, les dialysés et les personnes vivant avec le Vih/Sida, la tuberculose et l’onchocercose. « Pour cette phase pilote, c’est le personnel du Minsanté qui a été mobilisé. Dès le 12 avril prochain, un système d’enrôlement électronique (application, Site web, Plateforme) sera mis sur pied par le ministère », explique la Direction de la promotion de la Santé (DPS).
Sucam botté en touche
La mise en place de CSU bénéficiait du partenariat public-privé (PPP) entre l’État du Cameroun et la société Sucam SA. Mais les deux partenaires ne sont plus sur la même longueur d’onde au sujet du lancement de la phase pilote de ce projet qui se tient ce 12 avril 2023. En effet, dans une correspondance adressée le 29 mars dernier au ministre de la santé, Eulalie Jacqueline Mekongo Noah, directrice générale Sucam se plaint de la mise à l’écart de l’entreprise qu’elle dirige dans ce projet.
C’est à travers les médias que nous apprenons l’état d’avancement des préparatifs menés par vos services et le lancement prochain de la phase pilote à laquelle nous avons été jusqu’alors associés.
Eulalie Jacqueline Mekongo Noah