C’est l’annonce faite par le ministre de la santé publique (Minsanté) Manouada Malachie à la clôture de l’atelier de validation du cahier des charges des acteurs régionaux de la Couverture Santé Universelle (CSU) qui s’est tenu du 04 au 06 janvier dernier à Mbankomo.

Accélérer la mise en œuvre de la phase pilote de la Couverture Santé Universelle. C’était le point principal de l’atelier de validation du cahier des charges de la CSU présidé cette semaine par le ministre Manaouda Malachie. « Assurer le démarrage effectif de la phase 1 de la CSU au cours du premier trimestre 2023, enrichir et respecter la feuille de route adoptée, maintenir l’attention de chacun des acteurs impliqués sur leurs responsabilités respectives. » Tels sont les trois axes essentiels à la mise en route de la CSU selon le Minsanté.

Durant ces travaux tenus à Mbankomo, localité située en périphérie de Yaoundé, il était aussi question de peaufiner les modalités d’un démarrage rapide de la CSU : identification des acteurs, définition de leurs rôles et la définition des rôles et minimiser les coûts pour faciliter l’accès aux soins de qualité

« C’est ainsi que les six groupes constitués pour l’occasion ont revisité les différents aspects de la CSU, allant du mécanisme de facturation, du paquet de soins au plan de déploiement. Au terme de cet exercice, plusieurs supports ont été produits parmi lesquels les Drafts zéro du manuel de procédure et de l’organigramme, la maquette de la facturation unique. », informe le service de communication du Minsanté.

Les soins de santé intégrés dans la CSU au cou de cet atelier sont : la gratuité de la consultation des enfants de moins de 5 ans; les accouchements, la prise en charge du VIH/Sida et du paludisme pour les enfants de 0-5 ans. Le ministre Manaouda Malachie a également proposé l’exploration de la prise en charge a des séances d’hémodialyse pour les patients souffrant d’insuffisance rénale.

Initialement annoncée en janvier 2022, le démarrage de la phase pilote de la CSU. Un an plus tard, rein n’a été fait. Une nouvelle fois en ce début d’année 2023, le Minsanté annonce sa mise en œuvre pour le premier trimestre. Depuis le 31 décembre 2017, le président de la République Paul Biya a déclaré que le Cameroun allait poursuivre ses efforts, afin de faire bénéficier aux populations des soins de santé de qualité et accessibles à tous à travers la CSU. Cinq ans après cette annonce, son implémentation tarde à se faire.

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