Le Cameroun a connu une forte augmentation du nombre d’écoles fermées en raison de l’insécurité au cours de l’année scolaire 2021-2022. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha), plus de 3 285 écoles ont été fermées dans le pays en raison de la violence et de l’insécurité.
« Les attaques contre les élèves, le personnel scolaire et l’éducation les institutions ont un impact dévastateur sur l’accès à l’apprentissage et sur le développement global d’une société. », déplore l’organisme onusien qui fait savoir qu’ « en plus des morts et blessés causés par les attentats, ils ont aussi souvent entraîner une baisse de l’assiduité des élèves, des problèmes avec les enseignants déploiement et rétention dans les zones précaires, une baisse la qualité de l’éducation, une exposition accrue aux formes graves de violence et d’autres risques, y compris le mariage des enfants, grossesse, déplacement forcé, travail des enfants et risque de recrutés par les parties au conflit. »
Seulement dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-Ouest, plus de 800 000 enfants sont privés d’éducation à cause de la crise secesionniste où des établissements sont la cible d’attaque, rapporte l’Unicef.
Pour une meilleure scolarisation des élèves, les Nations Unies exhortent le gouvernement camerounais, toutes les parties au conflit et la communauté internationale « à prendre des mesures concertées pour mettre fin aux attaques et aux menaces contre les écoles, les étudiants et le personnel scolaire ».