L’avocat au barreau du Cameroun pense que cet imbroglio est dû à une gouvernance opaque des dirigeants du pays.
Des suspicions au sujet de l’annulation, du report ou encore du maintien de la CAN prévue du 09 janvier au 06 février 2022 au Cameroun tiennent en haleine l’opinion publique. Le président de la CAF arrivé ce matin à Yaoundé entretient encore plus le suspens. Cette actualité a poussé l’avocat Me Claude Assira à donner son point de vue sur le sujet. Dans une publication datant de ce jour sur sa page Facebook, le bâtonnier considère que le Cameroun est responsable de ses propres malheurs.
« Ayons un peu de mémoire. Ce n’est ni à la FIFA, ni aux clubs européens, ni à la CAF, ni au variant OMICRON qu’il va falloir s’en prendre, le cas échéant, mais à nous-mêmes. Si nous avions fait les choses correctement et diligemment: les « vœux » du Président de la République seraient des ordres exécutés ; ledit PRC se serait assuré que tout allait se passer comme prévu le jour dit en février-mars 2019…! Il n’y aurait pas eu de « glissement » ; le « glissement » n’aurait débouché ni sur covid, jusque-là inconnu, ni sur ses variants successifs », déclare-t-il.
Selon Claude Assira, bien de situations auraient été évitables si le gouvernement camerounais avait su bien gérer les choses. « Nous n’en serions pas là à quémander les ‘indulgences’ à des gens qui sont forcément plus forts et mieux stucturés que nous. Aujoud’hui, nos professionnels évoluant dans les grands championnats vont se retrouver pris dans un conflit de loyautés (…). Les opérateurs économiques ne se feraient pas de cheveux blancs à chaque évocation de éventualité dans les conversations urbaines et communiqués officiels », se désole-t-il.