La journée du 11 février est déclarée ville morte dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.
C’est partie pour un nouveau boycott de la fête de la jeunesse dans les régions anglophones du Cameroun. Une journée ville morte est prévue ce samedi 11 février tandis que les 8 autres régions du pays vont célébrer cette journée par une parade. Les leaders sécessionnistes appellent au confinement des habitants à rester chez eux.
« La république Bulu a déplacé 1500 soldats supplémentaires en Ambazonie (Etat autoproclamé ndlr) au cours des dernières semaines. Il est de renforcer ses forces avant la mascarade planifiée du 11 février et de remplacer les soldats morts et blessés. Par conséquent, le 11 février il est préférable de rester chez soi. Les déplacements au sein de la Momo et de certaines parties de la Mezam et Bui seront fortement affectés à partir du 6 février », a déclaré Cho Ayaba, leader séparatiste.
Considérée comme une « journée de honte », la célébration du 11 février dans les régions anglophones fait polémique depuis le début de la crise. A l’origine de cette fête, le 11 février 1961, à la suite d’un référendum, la partie sud du pays se rattachait au Cameroun francophone.
Pour cette 57ème édition de la fête de la jeunesse, le thème retenu est : « Jeunesse, réarmement moral, civique et entrepreneurial, gage de discipline pour l’édification d’un Cameroun uni et prospère ».