Le Réseau des défenseurs des droits de l’homme en Afrique centrale (Redhac) fait l’objet d’une enquête car disposant de deux comptes bancaires, dans une institution financière.
Maximilienne Ngo Mbe, directrice du Redhac a été convoqué à la Police judiciaire la semaine dernière. En déplacement hors du pays, elle a été représentée par Me Alice Kom. Selon l’avocate, des accusations ont été portées à l’encontre de la directrice exécutive au cours de l’interrogatoire
« Ils évoquent le motif du blanchiment d’argent parce qu’ils affirment que le Redhac dispose de deux comptes bancaires dans une institution financière de la place. Ils disent avoir constaté que dans ces deux comptes bancaires, une somme de près de 400 millions a été débloquée en moins de quatre mois et que cette situation violait les dispositions de la Cemac», explique l’avocate qui est par ailleurs la coprésidente du Conseil d’administration du Redhac.
Présent au Cameroun depuis 12 ans, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale est une organisation non gouvernementale. Elle se concentre sur les droits et la protection des défenseurs des droits de l’homme en Afrique centrale.