Dans le pays dirigé par Paul Biya depuis 43 ans, la transparence électorale est mise à rude épreuve. Selon l’article 80 du Code Électoral, ELECAM (Elections Cameroon) a l’obligation légale de publier la liste électorale nationale. Pourtant, malgré les multiples relances de quelques partis politiques et les plaintes des citoyens, ELECAM refuse obstinément de rendre ce fichier public.
Alors pourquoi une telle opacité ? Ce refus, en totale violation de la loi, cache-t-il une manipulation électorale d’envergure ? Les soupçons s’intensifient à l’approche de l’élection présidentielle de 2025.





Des inscriptions frauduleuses sur la liste électorale
Des centaines de milliers d’enfants mineurs et de personnes décédées figureraient sur le fichier électoral. Oui, des mineurs et des morts pourraient “voter” en 2025. Tout porte à croire qu’il s’agit d’un plan orchestré pour fausser les résultats de l’élection présidentielle, avec la complicité présumée du Conseil Constitutionnel.
Une menace pour la démocratie camerounaise
Ce scandale met en péril le droit fondamental des Camerounais à des élections libres et transparentes. ELECAM, censé garantir l’intégrité du processus électoral, semble au contraire jouer un rôle central dans une fraude électorale méthodique. Le peuple camerounais ne peut plus se contenter d’être spectateur face à cette injustice.