Le ministère de travaux publics (Mintp) organise ces jours une formation sur les techniques de stabilisation de ces routes non bitumées.
Le réseau routier camerounais est enclavé. En effet, sur les 122 000 kilomètres de routes que compte le pays, 93,6% du réseau routier national est non revêtu et seul 35% du patrimoine routier est en bon état. Le manque d’entretien de ces routes en terre rendent difficiles d’accès certains localités. Les routes communales représentent plus de 80% du réseau routier national.
Les magistrats municipaux, les conseillers régionaux ainsi que un peu plus de 300 personnels des services centraux et déconcentrés du ministère des travaux publics (Mintp) sont formés ces jours sur la mise en œuvre de la stratégie de durabilité des routes. Une stratégie qui repose sur les techniques de litho- stabilisation des matériaux locaux disponibles et l’utilisation des produits stabilisants, a-t-on appris du Mintp. Cette session de formation va prendre fin le 16 décembre prochain.
D’une durée de vie de minimum cinq ans, « les ressources allouées pour permettre l’amélioration ledit réseau (routes en terre ndlr) ou de conserver son bon état aux usagers, sont toujours réduites au regard des besoins nécessaires pour y parvenir. Il est également indispensable en permanence ce réseau à un niveau de service appréciable, et à cout optimisé, pour faciliter les échanges et promouvoir une croissance économique forte et durable, aussi bien à l’échelle nationale que locale » a expliqué à Cameroon Tribune, Donat Takuete, directeur général des études techniques du Mintp.