La ministre de l’habitat et du développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtès, a passé en revue les logements sociaux de Sangmelima et d’Ébolowa le 30 mars dernier.
Depuis trois ans, les logements sociaux de Sangmelima et d’Ébolowa, peinent à être habités par les acquéreurs. La cause principale est l’absence des installations d’eau et d’électricité dans les appartements. C’est ce qui a motivé la Mindhu à se rendre sur ces sites. A l’issue d’une séance de travail tenue dans la salle des réunions des services du gouverneur de la région du Sud à Ébolowa, les responsables de la Camwater et d’Eneo, ont respectivement pris les engagements d’accélérer leurs travaux d’installation, nécessaires à la viabilisation de ces logements.
Selon les précisions apportées, « il est question de trouver en urgence une solution pour l’adduction d’eau, à Ebolowa par contre, les logements sociaux de Ngalan sont déjà alimentés en conduites d’eau, il faut tout simplement y effectuer des raccordements. Les branchements électriques sont également réalisés, il ne reste plus qu’à améliorer et à stabiliser la tension électrique, avec les raccordements au réseau de la ville. »
Par ailleurs, Célestine Ketcha Courtès, a invité les responsables de la Société immobilière du Cameroun (SIC) à s’activer pour mettre en place des entreprises de sécurité afin de préserver ces différents sites. Il faut mentionner que la ville d’Ebolowa bénéficie de 100 logements sociaux, construits à Ngalan, dans l’arrondissement d’Ébolowa 1er. La ville de Sangmélima quant à elle a 50 logements.