La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) entrevoit, pour l’année en cours, des pressions inflationnistes plus fortes dans la zone Cemac.
Un rapport de politique monétaire de la BEAC annonce une hausse importante des prix des produits de première nécessité en 2022. « Les pays de la Cemac devraient se préparer à faire face à des pressions inflationnistes plus fortes en 2022 et 2023 qu’en 2021, en lien avec les coûts du fret, qui impliquent un surcoût pour les entreprises aussi bien industrielles que commerciales, qui seront reportés sur les prix des produits et services aux ménages », informe la Beac.
Selon Investir au Cameroun, ces pressions inflationnistes sont dues à la pandémie du Covid-19. En effet, elle a participé aux surcoûts du fret maritime. Par ailleurs, une étude de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), confirme cette hypothèse. D’après elle, « l’impact des frais de transport élevés sera plus important dans les petits États insulaires en développement (PEID), qui pourraient voir les prix à l’importation augmenter de 24% et les prix à la consommation de 7,5%. Dans les pays les moins avancés (PMA), le niveau des prix à la consommation pourrait augmenter de 2,2% ».