Au cours de ce mois de février, des groupes séparatistes anglophones rivaux se sont affrontés dans les deux régions anglophones. Des combats qui ont fait de nombreuses victimes au sein de ces bandes armées.
Des rivalités opposent les groupes séparatistes populaires: Forces de défense d’Ambazonia ( ADF) et Forces de restauration d’Ambazonie (ARF). Selon les dirigeants ces groupes, qui se sont confiés à la voix de l’Amérique, les luttes de pouvoir sont au centre de ces combats.
Selon le chef adjoint de l’ADF, Capo Daniel, les affrontements se sont déclenchés après que les dirigeants politiques séparatistes ont voté pour destituer Samuel Sako Ikome, le président de leur gouvernement intérimaire.
« Nous avons vu des forces s’éloigner du commandement et du contrôle à la suite de la destitution de Sako Ikome et de l’éclatement supplémentaire du groupe IG et nous avons vu un maréchal qui est censé être le commandant général des Forces de restauration d’Ambazonie essayant désespérément de imposer la loyauté aux forces qui ont nié s’être alignées sur lui », a-t-il déclaré à VOA.
Par ailleurs, Maréchal Lekeaka Oliver qui dirige l’ARF est accusé de pratique de corruption. Le séparatiste Mad Dog dit ne pas recevoir de soutien matériel (armés et munitions) de Lekeaka depuis qu’il est devenu le chef des combattants séparatistes à Kumbo il y a environ 5 ans.
La république fédérale d’Ambazonie est un État autoproclamé le 1er octobre 2017. Il est revendiqué par les groupes de contestation des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Selon l’ONU, les exactions et de crimes contre les civils ont déjà fait plus de 3.500 morts. ET forcé plus de 700.000 personnes à fuir leur domicile depuis 2017.
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