Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitations des Nations Unies (OCHA), ce chiffre est en hausse de 31,7% contre 316 incidents signalés en juin 2022.
La situation sécuritaire des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) ne s’améliore pas. Selon l’Ocha, 463 incidents ont été rapportés au mois de juillet 2022. Les violations sont perpétrées par les différentes parties à la crise contre les populations civiles.
Pour l’organisation onusienne, ces violations se résument par des « arrestations/détentions arbitraires, la destruction de biens, la menace à la vie et à la sécurité personnelle, l’enlèvement/l’enlèvement, la torture/les traitements inhumains, le meurtre/le meurtre, extorsion de biens, recrutement forcé, agression physique, blessures/mutilations, expulsion forcée et pillage/pillage. »
Les organisations de collecte de données ont signalé 392 incidents de violence basée sur le genre, rapporte l’Ocha. Les départements les plus affectés sont: Fako (28 %), Mezam (22 %), Momo (13 %), Donga Mantung (12 %) et Meme (11 %). Les incidents signalés comprennent la violence psychologique (35 %), l’agression physique (19 %), le déni de ressources et d’opportunités (17 %), le viol (15 %), l’agression sexuelle (11 %) et le mariage forcé (3 %).