Les enseignants grévistes entament ce 14 mars leur quatrième semaine de grogne. Dans les établissements scolaires, préfets et sous-préfets sont instruits à veiller à ce que les cours reprennent.
Alors que le mouvement « On a trop supporté » ne lâche pas prise malgré les annonces faites par le gouvernement, les initiateurs de la grève révèlent être sous le coup de pressions. « Nous les initiateurs du mouvement OTS sommes tous sur écoute. Nous ne sommes plus capable de passer des appels entre nous. Et le nombre d’appels que nous pouvons émettre par jours est très réduit. », dévoile OTS dans un tweet ce lundi.
Les enseignants à l’origine du mouvement évoquent des répressions pénales. « Les idées extrémistes et le plans macabres sont en cours d’être mise sur pieds pour nous imputer. Et nous convoquer au tribunal militaire. Tout ça juste parcequ’on a osé réclamer ce qui revient de droit aux enseignants. »
Dans un communiqué publié hier, le collectif a annoncé se désolidariser d’un groupe d’enseignants se faisant passer pour OTS. Les usurpateurs ont d’ailleurs déclaré la fin de la grève. Pour mettre un terme aux manifestations, les enseignants grévistes réclament le paiement « immédiat » et intégral (180 milliards de FCFA) par l’État de leur dette.