France 24 a fait un reportage qui fait grand bruit dans les arcanes du pouvoir. Et pourtant, cette réalité a été couverte par la plupart des chaînes de télé camerounaises. OCamer.com y avait d’ailleurs consacré un reportage. Cette intervention du gouvernement montre à quel point les débats sur le Cameroun en France valent plus que ceux des chaines locales.
Au Cameroun, les fêtes de fin d’année s’annoncent difficiles pour de nombreuses familles au revenu modeste à cause des prix des denrées de première nécessité qui ne cessent d’augmenter, notamment en raison de la crise sanitaire. Un inflation qui fait craindre une explosion sociale dans un pays où 40% de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté. Le reportage ci haut des correspondants de France 24 Richard B. Onanena et Stephane Noah explique bien la situation.
Le régime de Yaoundé n’a pas apprécié ce reportage de la chaîne nationale de son allié naturel, la France. La vie chère est portant une réalité vécue par les populations.
Le reportage explique la difficulté à se nourrir du fait de la hausse des prix des matières de première nécessité.
C’est portant une vérité de Lapalissade
Shance Lion, un camerounais dénonçait cette cherté de la vie dans un de ses posts sur Facebook.
Il expliquait au Président Paul Biya ceci : « En 2008, un litre d’huile raffinée coûtait 1000frs, aujourd’hui le même litre coûte 1300 voir 1500 francs. Il en est de même du riz, du poisson, de la viande ». Et ensuite ceci: » même l’eau minérale a augmenté. L’eau minérale. Quelque-chose qu’ils recueillent gratuitement au pied du Mont Cameroun, ils augmentent le prix « .
René Sadi, le Ministre de la Communication, dénonce ce reportage qui biaise la situation socio-économique du Cameroun. Il indique 2% comme taux d’inflation. Et estime que » le Cameroun peut légitimement être considéré de ce point de vue, comme l’un des pays les plus performants à travers le monde ». Rien de moins.