Cette enveloppe a été validée le 25 juillet dernier au cours des deuxièmes revues des accords avec le Cameroun au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) et du mécanisme élargi de crédit (MEDC) du conseil d’administration du FMI.

72,9 millions de dollars soit 47,1 milliards de FCFA. Tel est le montant que le Cameroun recevra du Fonds monétaire International (FMI) pour son programme économique et financier. Avec ce second prêt, l’enveloppe dédiée aux FEC et MEDC est d’un total de 221,934 milliards de Fcfa.

Selon l’institution de Bretton Woods, en 2021, le Cameroun avait commencé à se remettre du choc causé par la COVID-19, avant le déclenchement de la guerre en Ukraine. « Les accords au titre de la FEC et du MEDC ont soutenu les efforts des autorités visant à assurer une reprise rapide après la pandémie, à accroître la viabilité extérieure et budgétaire à moyen terme, à renforcer la viabilité de la dette et à mettre en œuvre leur stratégie de réforme structurelle en faveur d’une croissance soutenue, plus inclusive et diversifiée. », a déclaré Kenji Okamura, directeur général adjoint du FMI, à l’issue de la réunion du conseil d’administration.

Selon lui, le Cameroun présente des résultats conformes aux objectifs du programme. Quant aux réformes structurelles, elles sont en progression, même si des retards sont observés dans certains domaines essentiels. « La stratégie des autorités consistant à poursuivre l’assainissement budgétaire et à réduire progressivement les subventions aux carburants à compter de 2023, tout en protégeant les personnes vulnérables, contribuera à atténuer les conséquences des chocs récents. », a souligné Kenji Okamura.

Objectifs des FEC et MEDC

Approuvés le 29 juillet 2021, les accords triennaux au titre de la FEC et du MEDC ont s’articulent autour de cinq axes: i) atténuer les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la pandémie tout en garantissant la viabilité budgétaire et extérieure ; ii) renforcer la bonne gouvernance, la transparence et le cadre de lutte contre la corruption ; iii) accélérer les réformes budgétaires structurelles pour moderniser les administrations fiscale et douanière, accroître les recettes, améliorer la gestion des finances publiques, renforcer l’efficience des investissements publics et réduire les risques budgétaires associés aux entreprises publiques ; iv) renforcer la gestion de la dette et garantir que celle-ci reste à un niveau viable ; et v) conduire des réformes structurelles pour accélérer la diversification économique, accroître la résilience et l’inclusion du secteur financier et promouvoir l’égalité entre les sexes et le verdissement de l’économie.

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