La commission des droits de l’homme du Cameroun condamne les attaques séparatistes perpétrées récemment à Ekondo Titi et à Bamenda et appelle les combattants sécessionnistes à déposer les armes.
Le convoi du maire et du sous-préfet d’Ekondo Titi est tombé le 1er mars 2022 sur des engins explosifs improvisés à Bokora. Cette attaque à la bombe artisanale a fait sept morts. Six jours plutôt, c’est une infirmière dénommée Janet Shet qui a été tuée à Bamenda dans une attaque de sécessionnistes. Ce jour-là, des séparatistes ont ouvert le feu sur un convoi de personnels de santé. Bilan, 1 mort, deux blessés parmi lesquels un médecin et une infirmière.
« Ces attaques de groupes armés séparatistes contre des civils constituent de graves violations des droits de l’Homme, notamment du droit à la vie, du droit à l’intégrité physique et morale, du droit à la sécurité et à la propriété. Des reconnus et garantis par la Constitution ainsi que par les instruments africains et internationaux des droits de l’Homme. », souligne le communiqué.
Ainsi, la commission des droits de l’homme du Cameroun condamne ces actes « inhumains » qui selon elle, ne peuvent en aucun cas être justifiés. Dans la même veine, la commission réitère son appel aux groupes armés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à cesser d’infliger des souffrances aux populations. Et à déposer les armes en se rendant dans les centres de désarmement.