On se focalise beaucoup sur les travaux du Stade d’Olembe qui peinent à être complétés. Mais sur l’ensemble du territoire national, la CAF a pris possession des autres infrastructures qui accueilleront les matchs de la prochaine CAN 2022.
Dans le souci de justifier les retards, le ministre des Sports pourrait aussi avoir induit les observateurs dans l’erreur. Il a focalisé l’attention sur la notion de recettes techniques. D’excellentes choses se passent sur le terrain puisque la CAF a pris possession des stades qui seront utilisés pendant la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations. En clair, cela signifie que c’est cette instance qui va gérer ces infrastructures jusqu’au terme de la compétition.
Dérogation spéciale pour cette CAN 2022
Il faut préciser que le Cameroun aura bénéficié des faveurs et de la compréhension de la CAF. Selon ses règlements, la cession des infrastructures a lieu trois mois avant l’événement. Ce n’est qu’au terme de la compétition qu’elles seront rétrocédées au pays hôte.
Pour l’heure, les stades de match et de pratiques retenus pour la CAN 2022 dans les six villes que sont Bafoussam, Douala, Garoua, Limbe-Buea et Yaoundé sont gérés par la CAF. L’instance et son personnel s’assurera de la fonctionnalité des différents compartiments et surtout du repos de la pelouse. C’est pour cette raison que le match de barrages retour de Coton Sport de Garoua s’est joué loin de son fief. Le stade de la Réunification de Douala ne figure pas dans la liste des infrastructures retenus pour la CAN 2022.
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Ce n’est en rien un caprice de récupérer les stades de la compétition. De multiples choses doivent être faites pour garantir le bon déroulement des choses. Parmi celles-ci, la mobilité autour du stades, les quadrillages de sécurité à disposer, la facilitation des accès, le déploiement des médias, etc…
Le Stade d’Olembé ne figure pas encore dans cette liste. Il bénéficie d’une dérogation spéciale.