C’est ce que souligne un rapport de la Commission nationale anti corruption de 2020 (Conac).
La corruption se porte bien dans la région du centre. Dans le rapport de de Commission nationale anti corruption de 2020, sur 3 392 dénonciations relevées par cette institution au courant l’année précédente, 1 339 proviennent de la région- siège des institutions nationales.
Le document rendu public par la Conac fait savoir que dans cette unité administrative, la corruption prend plusieurs formes, qu’il s’agisse des marchés publics truqués, d’emplois fictifs, d’abus de pouvoir dans la fonction publique, de corruption d’agents publics, d’abus de biens sociaux, de prise illégale d’intérêt, de versement de pot de vin. Les secteurs du transport routier avec 17 % de dénonciations, suivis des affaires foncières (14,60%), des forces du maintien de l’ordre (13,60%), des finances (12,60%), et de la justice (11,30%) sont les plus gangrenés par la corruption.
Pour traquer le phénomène dans la capitale politique et autres villes de la région, « les activités opérationnelles de la Conac en 2020 ont porté sur la réception et l’exploitation des déclarations de soupçons, les échanges avec les assujettis et la transmission de renseignements financiers aux autorités compétentes » fait savoir le journal Intégration.