Une mission d’évaluation interministérielle a effectué lundi, une visite de travail dans ce champ de blé de l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD), ancien site de la Société de développement de blé (Sodeblé).
La relance de la culture de blé à Wassandé, localité située à 80 km de Ngaoundéré (Adamaoua) porte déjà ses fruits. Dans ce champ de blé lancé par l’IRAD, l’heure est à la récolte des premières semences. « Dans ce champ semencier de l’IRAD étendu sur 45 ha, la récolte attendue est de 180 tonnes soit 4 tonnes par hectares pour les variétés Irad1 et Irad 2 expérimentées », apprend-on de Cameroon Tribune.
D’après la même source, sur ce site où une production à grande échelle est en vue, Paulin
Mendo, chef de mission, par ailleurs chef de
division des analyses et politiques
économiques au ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) a exprimé sa satisfaction en touchant du doigt le blé
camerounais.
Les premiers plants des semences de blé ont été mis mises en terre par l’IRAD fin juillet 2022 à Wassandé et deux autres champs semenciers situés dans les localités de Wakwa, Mbang-Mboum. Les semences sorties de ces champs de l’Adamaoua devraient être multipliées, puis distribuées aux producteurs, afin de relancer la culture du blé dans le pays. Et ainsi réduire des importations en provenance notamment de la Russie.
Pour rappel, face à la pénurie de blé, l’Etat a promis en juillet 2022, de débloquer sur une période de 5 ans, la somme de 10,3 milliards au profit de l’IRAD pour produire et transformer cette céréale au Cameroun. Une subvention qui sera mise à disposition de l’Institut de manière échelonnée. Notamment 3 milliards en 2022; 2,75 milliards en 2023; 3,1 milliards en 2024; 1 milliard en 2025 et 450 millions en 2026.