«Ce ne sont pas les journalistes qui mènent l’enquête». Le journaliste en service à Equinoxe TV a réagi ce mercredi 1er mars 2023, à la sortie du ministre de la Communication qui insistait sur le fait que «la procédure durant l’enquête de police judiciaire est secrète».
Comme c’est devenu la tradition depuis les premières interpellations de suspects dans le cadre de l’enquête autour de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, Guy Zogo continue de camper devant le SED. Dans son incursion au JT de 20 heures de Equinoxe TV ce mercredi 1er mars, le journaliste a réagi à la sortie du ministre de la Communication. Si René Emmanuel Sadi a laissé entendre que la presse devrait cesser de rapporter des informations relatives à l’enquête qui a cours, Guy Zogo insiste.
« Ce ne sont pas les journalistes qui mènent l’enquête relative à l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. C’est bien entendu, le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire. Les journalistes ne font qu’en rendre compte selon les informations dont ils disposent sans rentrer dans les détails. On ne saurait donc accuser les journalistes d’influencer le procès ou la perception que l’opinion a de cette affaire », a rappelé Guy Zogo dont les propos sont relayés par Actu Cameroun. Pour lui, les journalistes camerounais ne sont pas en train de réinventer la profession. Les acteurs tenus par le secret, selon Guy Zogo, sont les enquêteurs chargés d’élucider l’affaire.
Les journalistes ne font que leur travail
« Le cours de ce procès ce sont ceux qui concourent à l’expression de la justice, des enquêtes dans cette affaire qui sont tenus au secret. Il s’agit naturellement des enquêteurs eux-mêmes, des avocats et de tous les membres de la Commission d’enquête. Nous les journalistes, nous nous contentons de comptes rendus comme nous le voyons dans le monde entier, dans les chaines de télévision, dans les radios et les journaux. Donc, le Cameroun ne saurait faire exception », a-t-il tranché.