Après le non-match des Lions Indomptables ce jeudi contre le Burundi, Samuel Eto’o a prononcé un discours qui a tancé les joueurs dans les vestiaires. Les propos sont d’une dureté inhabituelle. Et dans le discours, tout le monde a été infantilisé.
Rigobert Song, le sélectionneur, au vu de ses réactions corporelles, semblait totalement humilié. Ce discours hyper offensif contre des joueurs qui, malgré la contreperformance, ont remporté leur match, va certainement laissé des traces.
Habituellement, les vestiaires appartiennent aux joueurs et à l’entraîneur. Désormais en Lions Indomptables, c’est le lit des réseaux sociaux.
La violence de ce discours de Samuel Eto’o dans les vestiaires après le match contre le Burundi perturbe. Au vu de tout ce qui a été dit, l’on se pose la question de la personne responsable des sélections. Qui fixe les règles dans les vestiaires ? Un président est-il aussi celui qui fait les choix des sélectionnés ? A t-il son mot à dire ?
Me Christian Ntimbane Bomo, avocat au barreau du Cameroun et de Paris, estime que le capitaine mythique des Lions Indomptables a prêté le flanc à une telle flagellation. Il estime que la récente sortie de Samuel Eto’o Fils a totalement humilié le sélectionneur national.
Discours de Samuel Eto’o dans les vestiaires: la publication Facebook
Monsieur SONG BAHANNACK, sélectionneur des lions indomptables, capitaine emblématique des Lions indomptables,si vous avez encore un peu de dignité à préserver, je vous conseille de démissionner.
Vous avez été humilié, déconsidéré aux yeux du monde entier.
Plus aucun joueur ne vous respectera plus.
Ils vous voient désormais comme un faire valoir, un figurant, le paillasson du président de la Fecafoot.
Seule votre démission, pourrait encore protéger votre image; celle de l’homme courage, fort que le public camerounais a dans sa mémoire.
» Je demande à chaque personne de ce monde de ne pas oublier sa dignité que nul n’a le droit de lui enlever ». PAPE FRANÇOIS
» Il savoir, coûte que coûte, garder toute sa dignité et, malgré ce qui nous coûte, s’en aller sans se retourner face au destin qui nous désarme » Charles AZNAVOUR