Selon un rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (UNOCHA), l’usage d’EEI a contraint près de 2 559 personnes à fuir.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies a publié le rapport de situation les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Selon l’organisation, « au moins 2 559 personnes ont été contraintes de fuir en octobre en raison d’affrontements entre les Groupes Armés non Étatique et les forces de sécurité de l’État, et de l’utilisation accrue d’engins explosifs improvisés (EEI). Les divisions les plus touchées sont Menchum, Boyo, Bui et Donga-Mantung dans le nord-ouest, et Manyu et Ndian dans le sud-ouest », explique le rapport.
A en croire UNOCHA, « octobre a vu une lente reprise des activités humanitaires dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NoSo) suite à la suspension causée par le long confinement imposé par les groupes armés non étatiques en septembre. La situation sécuritaire dans le NWSW est restée instable avec un niveau soutenu d’attaques contre l’éducation, y compris des enseignants, des étudiants, des locaux scolaires et des biens avec au moins un enseignant tué ». Dans ces deux régions anglophones, près de 700 000 enfants sont affectés par la fermeture des écoles a informé la même organisation onusienne.