La puissante cheffe d’entreprise Camerounaise Rebecca Enonchong fustige l’ article 18 de la loi créant le TCS qui permet l’arrêt de poursuites contre la personne qui restitue le corps du délit.
« J’ai toujours été contre ces lois autour de la corruption au Cameroun qui disent que si le corrompu vole plus de 50 millions CFA, il rembourse et on le laisse. Ce n’est pas une sanction. Ça encourage l’impunité. », a-t-elle écrit sur son compte Twitter ce dimanche.
Pour la fondatrice d’ »AppsTech », il est tant pour les législateurs de se pencher l’efficience de la restitution du corps du délit devant les juridictions répressives camerounaises. « Je propose qu’on exige que la personne rembourse le double pour que la peine soit réduite et non juste le principal et on libère.Il faut trouver une formule pour encourager le remboursement tout en sanctionnant avec une peine de prison. », suggère Rebecca Enonchong.
L’intervention de l’une des 50 femmes les plus puissantes d’Afrique en 2020 selon Forbes survient à la libération vendredi soir de l’ancien ministre Basile Atangana Kouna après restitution au Trésor public la somme de 1,265 milliards de francs CFA qui représente le corps du délit.
L’ex ministre de l’eau et de l’énergie était incarseré depuis mars 2018 dans le cadre de l’opération Épervier. Le mis en cause était accusé de « détournement de derniers publics en coaction », « complicité » des mêmes faits et « émigration clandestine » dans l’affaire ministère public, Camwater VS Atangana Kouna et co-accusés.