C’est l’une des annonces faites par le ministre des Travaux publics lors de son passage devant la commission des Finances et du budget de l’Assemblée nationale le 1er décembre 2021.
492,22. C’est le nombre de kilomètres de routes qui vont être construits dans le pays en 2022. Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, l’annoncé devant la Commission des Finances et du budget de l’Assemblée nationale le 1er décembre 2021. Défendant un budget total de 527 milliards de Fcfa pour le ministère dont il a la charge, ladite enveloppe servira entre autres au bitumage de ces 499,22 km de routes et de 158,93 mètres linéaires d’ouvrage d’art aussi, ainsi que l’entretien de 709,68 km de routes bitumées et 738,42km de route en terre.
Selon les informations recueillies auprès de Cameroon Tribune, le Mintp envisage de construire 1 444 Km de routes pour relier toutes les localités. « Nous avons un programme de connectivité par la route qui voudrait que toutes les localités soient reliées par les routes. Il s’agit aussi d’ouvrir de nouveaux chantiers comme les travaux de construction de la Ring-Road, de continuer avec les travaux de Babadjou-Bamenda, d’ouvrir les travaux de construction de la route Eboloa-Akom 2-Kribi et Bingambo-Grand Zambi. Nous avons 1444 km de routes de construire », a confié Emmanuel Nganou Djoumessi au sortir de son passage devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale. Ces 1 444 km de linéaire routier viendront s’ajouter aux 133,69 km de réseau routier bitumé déjà construit par le pays. Le réseau bitumé du pays « aura augmenté de 9,41% passant de 8 347,91km en 2020 à 9 133,69km en 2021 », a expliqué le ministre.
Cependant, sur les 121 501 km de routes recensés au 30 septembre 2020, « seulement 35% du réseau national et régional est en bon état. (…). En effet, 44% du linéaire du réseau est couvert par des contrats actifs pour des travaux qui ne s’exécutent pas. Les raisons sont connues. Plusieurs entreprises ont abandonné les chantiers des travaux ou des études, d’autres ne se sont même pas mobilisées » a reconnu le Mintp à l’Assemblée nationale.