La ministre de l’habitat et du Développement Urbain (Minhdu) a effectué une visite sur le chantier de cette infrastructure le lundi 6 décembre 2021.
La ministre de l’habitat et du développement urbain (Minhdu) célestine Ketcha Courtès multiplie les visites sur le chantier de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen. La fin des travaux annoncée pour novembre 2021 n’a pas été respectée et depuis lors, elle entretient le flou sur la mise en service de cette autoroute dont la construction a été engagée en 2015. Après une visite effectuée hier 6 décembre, la Minhdu annonce un taux de réalisation de 97%. Mais cette fois ci, elle ne s’est pas risquée à fixer une nouvelle échéance de livraison. Dans la foulé, l’ancienne maire de la commune de Bagangté a laissé entendre que l’infrastructure sera opérationnelle pendant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football.
« Je suis rassurée que cette belle infrastructure que le président de la République offre aux Camerounais et aux côtés des grandes infrastructures hospitalières, hôtelières et sportives que nous avons dans notre pays, à la faveur de la CAN. Cette autoroute, la section courante a été achevée pour le CHAN ; restait le raccordement à Ahala. Vous avez vu que malgré les pluies, le chantier avance. En conclusion, l’Autoroute Yaoundé-Nsimalen sera ouverte en marge de la CAN », a déclaré le membre du gouvernement. Selon Célestine Ketcha, durant cette compétition que le pays va abriter, l’ouverture de cette infrastructure permettra aux hôtes de gagner 45 minutes, de l’aéroport au point de chute.
Ce qui reste à faire
Au cours de la visite sur le site, la ministre de l’habitat et du développement urbain a recensé les travaux à parachever. Il s’agit en effet des aménagements au Rond-point Nsimalen, des travaux de la chaussée au niveau du 2ème échangeur de Mvan et sur les bretelles de raccordement de l’échangeur d’Ahala avec la nationale N°3, ainsi que l’installation des panneaux de signalisation routière.
L’évolution des travaux a été ralentie renseigne la Minhdu, par plusieurs facteurs ; notamment la forte pluviométrie enregistrée ces derniers mois, les populations riveraines insatisfaites par la conduite des indemnisations, le retard dans la réception des équipements en provenance de l’étranger ou encore la pandémie du Coronavirus.