Le journaliste Samuel Wazizi et l’évêque du diocèse de Bafia Benoît Mballa sont décédés dans des circonstances qui sont restées non élucidées jusqu’à ce jour. Alors que l’enquête sur le meurtre de Martinez Zogo connaît une évolue notoire, Alice Sadio réclame justice pourr ces deux précédents décès.
« Nous réjouissant de la diligence dans la traque des présumés assassins de Martinez Zogo. Nous exigeons que les meurtriers de Wazizi, de Monseigneur Benoît Mballa et tant d’autres crimes non élucidés soient également reouverts et que Justice soit rendue aux victimes », a écrit la femme politique sur ses pages sociales.
La présidente de l’Alliance des forces progressistes (AFP) salue la mobilisation de la communauté internationale dans l’affaire Martinez Zogo. « N’oublions pas non plus que la mobilisation de la communauté internationale a pour ainsi dire, mis dos au mur les détenteurs actuels du pouvoir qui n’avaient donc plus le choix. Les camerounais sont reconnaissants de cette solidarité internationale agissante qui a pu faire reculer le règne de la bestialité ».
Tout en encourageant ce professionalisme naissant, N’oublions pas que c’est l’exacerbation du règne de l’impunité sous le Renouveau qui a fini par faire croire à des quidams qu’ils avaient droit de vie et de mort sur le Peuple camerounais. (…)
N’oublions pas non plus qu’en filigrane, des clans se battent et s’entre-neutralisent sur le théâtre de cet horreur indicible, croyant sereinement que le Souverain sera leur dindon de la farce. Que nenni. Nous aurons bel et bien droit au chapitre. Eut égard à la gravité des faits qui ne sont pas isolés, eut égard au niveau d’implication de ceux-là même, les hauts gradés à qui le peuple a confié sa sécurité, il en découle que : La Refondation globale de notre République par des hommes et femmes neufs, épris d’humanisme et de patriotisme réels s’impose avec acuité. Nous avons obligation de démanteler les artisans de cet héritage sanglant avant de passer le témoin à nos enfants. Même si ce sera au prix de nos libertés comme c’est le cas pour les milliers de prisonniers politiques du Renouveau, même si c’est au prix de nos vies comme c’est le cas pour Martinez et tant d’autres. Force à toutes les victimes de ce règne de la démesure. Courage aux prisonniers politiques. Paix aux âmes de nos frères et sœurs brutalement arrachés à la vie pour des besoins de causes basses, sales. À ceux qui tiennent ce gouvernail de la terreur, de la terre brûlée, qui dépouillent sans foi ni loi la veuve et l’orphelin, Moi, citoyenne camerounaise et donc ayant droit de cet espace vital nôtre, Héritage que nous n’avons point inventé ni fabriqué, héritage qui nous a été légué par nos devanciers, nos pères, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, Je vous dit, la main sur le cœur ceci: La République vous survivra.