L’ONG Plan International a mis cet effectif sur le terrain afin de sensibiliser les populations sur la gestion de l’hygiène pour riposter contre l’épidémie de choléra en cours dans la région du Sud-Ouest.
Depuis le début de l’épidémie de choléra au Cameroun, plus de 4000 cas dont 105 décès sont signalés. Le Sud-Ouest reste la plus affectée avec près de 2000 cas. Et depuis le 16 mars dernier, cette région est frappé par un pic de la maladie. » Entre le 16 et le 22 mars, une flambée de cas de choléra a été observée dans le Sud-Ouest avec plus de 300 cas », a déclaré le ministre de la santé, Manaouda Malachie.
Pour renforcer la résilience de la population face à l’épidémie, le Plan International mise sur la sensibilisation. A cet effet, 220 agents de santé communautaire et bénévoles ont été formés par l’organisation. Sur le terrain, leur crédo est de mener une « sensibilisation intensive et orienter les cas suspects vers des centres de traitement » souligne l’ONG.
Et cette mobilisation porte déjà ses fruits. » Le nombre de patients enregistrés quotidiennement est passé de 300 à environ 50 avec moins de cas graves grâce à la sensibilisation des agents de santé communautaire », reconnait le Dr Linge Nalova, en service au Centre de traitement Choléra à Limbé.
La mauvaise hygiène et la qualité de l’eau consommée sont les facteurs qui ont favorisés cette résurgence inquiétante du cholera dans le pays selon le ministre de la santé.