Sénat de la troisième mandature comprend 31 % de sénatrices. Soit 31 femmes sur un total de 100 membres de la chambre haute du parlement. En l’espace de 10 ans la part de la gent féminine au sein du sénat a évolué. A la suite des élections de 2013, elles étaient 20 femmes contre 21 au sein du sénat sortant.
A cette allure, la parité n’est pas loin d’être atteinte. Néanmoins, suite à ces élections, aucune femme n’a été portée à la présidence du sénat encore moins à l’assemblée nationale. Des postes devenus la chasse gardée de Marcel Niat Njifenji depuis 10 ans et de Cavaye Yeguié Djibril depuis plus de 32 ans.
La loi du 19 avril 2012 sur le Code électoral du Cameroun offrait des opportunités de réduction du déficit de genre observé dans la gouvernance électorale, par l’insertion des dispositions prescrivant la prise en compte du facteur genre dans le processus. Ainsi, les articles 151, 164, 181 et 218 du Code électoral visent à améliorer durablement la participation politique des femmes ainsi que leur proportion dans l’exercice des mandats électoraux et des fonctions électives.
La session du plein droit des 100 nouveaux membres du Sénat s’ouvre le 11 avril prochain au Palais des Congrès de Yaoundé. Il sera également question de l’élection des dirigeants des organes de la chambre. Qui pour challenger Marcel Niat Njifenji au perchoir depuis dix ans ? La réponse dans exactement 11 jours.