Révélation faite par le Centre de recherche forestière internationale (Cifor) dans une récente publication.
Avec 300 sociétés exportatrices du bois au Cameroun sur la période 2010-2021, environ 32% simulent leur mort. Selon le Cifor, ce sont des entreprises « papillons » qui changent de nom et de raison sociale pour « échapper au radar de l’administration des finances ». L’ONG, fait savoir que dans certains cas, la même société s’éclate d’année en année en deux ou trois autres sociétés.
A en croire la même source, les villes de Douala et Kribi comptent en moyenne entre 2010 à 2021, 28% de nouveaux « papillons » chaque année. D’après elle, 55% des sociétés exportatrices étaient nouvelles en 2018.
Le CIFOR propose des solutions scientifiques aux défis les plus urgents auxquels sont confrontés les paysages forestiers et les populations. L’ONG publie chaque année, plus de 400 publications sur les forêts et le changement climatique, la restauration des paysages, les droits, les politiques forestières.