C’est ce qui ressort du rapport de situation de la variole du singe (monkeypox)au Cameroun du 17 août au 16 septembre 2022.
Depuis le début de l’année, 39 cas suspects ont été signalés dans cinq régions du pays dont 8 cas confirmés en laboratoire. Le monkeypox qui se présente généralement avec de la fièvre, des éruptions cutanées et des ganglions enflés continue de se répandre à travers le pays.
Le 15 septembre dernier, 7 nouveaux cas suspects ont été signalés dans le district de santé de Djoum dans le Sud dont 1 cas confirmés. Un autre cas suspect a été notifié dans le district de santé de Deïdo (Littoral). Ce qui fait un total de 8 nouveaux cas ont été recensés un l’espace d’un mois.
Sur les 39 cas notifiés à ce jour, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont les plus affectées. In enregistre en effet 13 cas à Benakuma (Nord-Ouest), 11 à Kumba (Sud-Ouest), 7 à Djoum (Sud), 6 à Ayos (Centre), 1 à Konye (Sud-Ouest) et 1 à Deïdo (Littoral).
A date, deux décès ont déjà été enregistrés dans la région du Nord-Ouest. Ce qui représente selon le ministère en charge de la santé, un taux de létalité de 5,1%. Depuis le 23 juillet 2022, la variole du singe a été déclarée comme urgence de santé publique de portée internationale par l’Oms.
L’infection de cette maladie moins connue résulte d’un contact direct avec le sang, les fluides corporels, ou des éruptions cutanées d’animaux infectés (manipulation de macaques infectés, ou de rongeurs).
La transmission secondaire d’humain à humain, résulte d’un contact étroit avec les excrétions des voies respiratoires infectées, avec les lésions de la peau d’une personne infectée ou avec des objets contaminés récemment.