Une révélation faite à l’occasion de la commémoration de la 69e journée mondiale de lutte contre la lèpre le 30 janvier 2022.
La lèpre fait la résistance au Cameroun. Considérée à tort comme une maladie du passé, elle cause encore des victimes à travers le pays. En effet, 178 cas sont recensés à ce jour d’après le Dr Earnest Njih Tabah, secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le pian, la leishmaniose, la lèpre et l’ulcère de Buruli.
Au cours de cette journée, le docteur Njih Tabah a tenu à rassurer l’opinion publique sur l’isolement des malades qui ne se pratique plus. « Tout nouveau cas se traite à domicile. Dès que la personne engage la prise des médicaments, elle n’est plus contagieuse et par conséquent, elle ne représente plus une menace pour son entourage. C’est ainsi que tous les malades sont suivis actuellement », a-t-il expliqué.
Selon l’OMS, la lèpre est une maladie infectieuse chronique provoquée par le bacille Mycobacterium leprae, qui est acido-résistant et de forme allongée. La maladie touche principalement la peau, les nerfs périphériques, la muqueuse des voies respiratoires supérieures ainsi que les yeux. C’est une maladie dont on peut guérir et le traitement à un stade précoce permet d’éviter les incapacités. Faute de traitement, la lèpre peut entraîner des lésions progressives et permanentes des membres et des yeux.