Ils se sont rendu au Bataillon d’Intervention Rapide dans le département du Mayo-Moskota, région de l’Extrême-Nord.
Le groupe terroriste Boko Haram vient de perdre 11 de ses combattants. En effet, ils sont trois chefs de famille, trois femmes et cinq enfants, qui ont décidé de renoncer à ma guerre dans le département du Mayo-Moskota. Selon le journal L’œil du Sahel dans sa parution du 31 janvier, ces ex-combattants ont désisté la secte de leur propre gré. Et ce, après de nombreuses années à servir le terrorisme.
«Ils sont revenus d’eux-mêmes. Nous n’avons pas eu à aller les chercher à la frontière ou les escorter jusqu’au village. Ils se sont présentés eux-mêmes à nous et nous les avons conduits auprès des autorités militaires», a confié un membre du comité de vigilance de Moskota-Centre au journal de Guibaï Gatama.
A en croire le ministère de la défense, environ 1000 combattants se sont retirés de Boko Haran en 2021. Dans la même région, le comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) a désarmé près de 144 combattants.