Martinez Zogo, par la force de ses efforts, avait réussi à se hisser parmi les acteurs majeure de l’audiovisuel au Cameroun. Né le 29 septembre 1972 à Yaoundé d’un père fonctionnaire, c’est au quartier Essos, l’un des plus populaires de la capitale qu’il fait ses classes, non pas sur les bancs. Il n’obtiendra, en effet, qu’un Brevet d’Études du Premier Cycle au Lycée, mais à l’école de la vie.
Sa première passion fut le football au début des années 90, sport qu’il pratique d’ailleurs avec un talent certain. Mais une blessure dont il avait gardé des séquelles, met fin à ses ambitions. Le football oublié, il se lance dans la danse en créant un groupe qui offre des prestations. Elles lui permettront de rencontrer du beau monde notamment dans les milieux de la presse entre 2000 et 2003.
Dans ce milieu, Martinez Zogo, porté par sa passion d’autodidacte, rentre de plain pied dans l’animation de spectacles où sa réputation grandit considérablement. Dans la foulée, sa rencontre avec J. Remy Ngono, considéré comme le pape des animateurs du secteur privé, va changer sa vie.
Il arrive à Radio Tiemeni Siantou où il commence l’animation aux côtés de son maître. Lorsque J. Remy Ngono quitte cette radio suite à des démêlées, c’est Martinez Zogo qui lui succède. Suspendu d’antenne en 2006, il quitte la RTS pour Magic FM avec son programme emblématique « Embouteillage » qui brocade inlassablement les puissants et dénonce les dérives de la société camerounaise.
La suite en vidéo.
Le Cameroun pleure l’un de ses brillants hommes de média lâchement assassiné après avoir été kidnappé. Si la population réclame des coupables, le gouvernement annonce l’ouverture d’une enquête.