Selon Aristide Mono, au-delà de la sensibilité des propos, c’est l’espace choisi par le professeur Claude Abe qui pose problème.
« Ce qui fait problème dans le cas du professeur Claude Abe – il est professeur d’université, personne ne va lui retirer sa casquette d’universitaire- c’est en fait l’espace choisi pour adresser cette demande même si fondamentalement cette demande n’est pas oralement correcte, mais il y a des espaces froids (réseaux sociaux, presse écrite) mais l’audiovisuel relève des espaces chauds. Il faut faire preuve de beaucoup de retenue », a déclaré Aristide Mono sur le plateau de l’émission “Droit de réponse“ sur Equinoxe Tv.
« Je peux insulter le président de la République sur les réseaux sociaux, cela n’aurait pas le même effet que si je le faisais sur un plateau », a ajouté le politologue. En fait, l’autre problème soulevé par Aristide Mon se situe au niveau du « calibre de la personne » qui tient le propos. « Le calibre intellectuel et moral de l’universitaire, c’est à dire que ce qu’un lanceur d’alerte peut dire sur les réseaux sociaux ou peut-être un plateau, ce n’est pas ce genre de choses qu’un intellectuel, qu’un universitaire doit tenir », analyse Aristide Mono.
Selon Aristide Mono, les intellectuels, tout comme les religieux, font partie de la catégorie de personnes qui doivent tenir un discours de rassemblement.