Le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a reçu hier lundi Michèle Ndoki au siège du parti à Yaoundé.
Après plusieurs mois d’exil en Côte d’Ivoire, la vice-présidente nationale des femmes du MRC a annoncé le 5 juin dernier son intention de briguer la présidence du parti en 2023. A cet effet, « le Président National du MRC m’a accordé, en tête-à-tête, environ deux heures d’entretien, et je me suis réjouie de la franchise et de la sincérité de nos échanges.
Ainsi, nous sommes d’accord pour promouvoir le jeu démocratique par l’exemple », a déclaré l’avocate Ndoki sur sa page Twitter ce matin.
Et cette dernière de rajouter qu’il a été convenu au cours de cet échange » qu’il est parfaitement normal que celui/celle qui s’en sent capable brigue un mandat aussi bien à la tête du parti qu’à toute autre fonction élective. Nos divergences concernent (1) la vision des textes sur la limitation des mandats au poste de président du parti ».
La troisième convention nationale élective du de ce parti politique de l’opposition se tiendra en 2023. Mais pour l’heure, aucune date précise n’a été rendue officielle. Avec l’annonce de sa candidature, Michèle Ndoki a fait un retour en fanfare dans la scène politique.
La bataille est dès lors engagée pour la présidence du parti. Toutefois, Me Ndoki dit ne pas être opposé à son challenger. » Je crois qu’avant de parler d’opposition il faut se demander si Maurice Kamto sera candidat au renouvellement de son mandat. Et même s’il est candidat, cela ne vaudra pas dire que Maurice Kamto et moi sommes opposés, mais que nous avons deux propositions différentes pour la conduite des affaires de notre parti pour les cinq années qui suivent et que nous voulons soumettre chacun sa proposition aux militants pour qu’ils choisissent celle qui leur paraît la meilleure », a-t-elle souligné à DW.