Révélation faite hier par le Pr Henri Essome à l’hôpital Laquintinie au cours d’un symposium en prélude à la célébration de la journée internationale des droits de la femme.
Le cancer du sein est le premier type de cancer le plus meurtrier au Cameroun. Selon les statistiques du ministère de la santé, 3 400 nouveaux cas dont 1 700 décès sont enregistrés chaque année. La tranche d’âge la plus affectée est de 45-50 ans. Et sur 8 à 9 patientes sur 10, les facteurs de risque ne sont pas trouvés.
Cependant, le Pr Henri Essome informe de ce que l’allaitement prolongé pourrait être un facteur de risque. « L’allaitement maternel qui est normalement facteur protecteur peut devenir un facteur de risque si l’allaitement est prolongé au-delà d’un an et plus encore en plusieurs accouchements. » renseigne le gynécologue en service à l’hôpital Laquintinie.
L’expert en gynécologie fait savoir qu’en dehors des cas multipares allaitant massivement au sein, d’autres facteurs sont à l’origine du cancer du sein. Il s’agit de la ménopause tardive (après 55 ans), de première grossesse après 35 ans, l’apparition des premières règles avant 12 ans, le stress, l’obésité et des antécédents familiaux de cancers de sein.
Toutefois, l’allaitement maternel (pas plus d’un an), la pratique d’une activité physique régulière, une alimentation pauvre en graisse, et une alimentation riche en vitamine A, E et oligo-éléments sont d’après le professeur Henri Essome des facteurs protecteurs au cancer du sein.