Révélation faite le 13 août par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).
En 2021, près de 300 formations sanitaires des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) n’étaient plus fonctionnelles en raison de la crise sécuritaire (dégâts, destruction) et le manque de personnel de santé rapporte l’OCHA.
Depuis le début de la crise dite anglophone, les établissements de prise en charge sanitaire sont victimes d’attaques à la fois des milices séparatistes et des soldats convaincus que des combattants sécessionnistes y sont soignés.
De mémoire, en juin dernier, un groupe séparatiste a incendié, l’hôpital de district de Mamfe situé dans le département de la Manyu, dans le Sud-Ouest du pays. « Dans les premières heures de ce jeudi 9 juin, l’hôpital de district de Mamfe a été pris pour cible par des sécessionnistes lourdement armés. A leur arrivée, ils ont demandé au personnel de l’hôpital et aux patients de libérer les lieux et ensuite ils ont mis le feu », a indiqué Ekanya Clovis Mbi, dircteur de l’hôpital.
À la recherche de sécessionnistes, des militaires de l’armée camerounaise ont fait irruption avec leurs armes dans l’hôpital catholique de Kumbo et menacé le personnel médical de brûler l’institution.