Des membres des forces séparatistes de l’Ambazonia Defense Forces (ADF) ont revendiqué l’enlèvement de Stephen Ujambeng, conseiller régional du RDPC, parti au pouvoir dans la région du Nord-Ouest, ainsi que d’autres individus le 20 mai dernier. Selon des sources, ces enlèvements sont liés à leur participation au défilé du 20 mai, bien que le nombre exact de personnes enlevées n’ait pas été divulgué.
Une source a déclaré à Mimi Mefo : « Stephen Ujambeng Ando a été arrêté après avoir participé aux célébrations interdites du 20 mai à Ngie en compagnie de plusieurs autres personnes. Nous sommes tous conscients des graves peines encourues pour haute trahison. Je ne veux plus entendre parler de ces pratiques mafieuses. »
Certains groupes rebelles armés perpètrent régulièrement des enlèvements contre rançons de civils, parfois en groupes importants, comme le rapt de ces quelque 30 femmes, notamment dans les établissements scolaires qu’ils accusent d’enseigner le français. Ils commettent aussi régulièrement des assassinats ciblés contre des représentants des autorités, mais aussi contre des civils qu’ils accusent de « collaborer avec l’armée ».
Ces enlèvements surviennent seulement quelques jours après l’enlèvement d’une trentaine de femmes dans le village de Kedjom Kekula, région du Nord-Ouest. Ces femmes s’étaient opposées au paiement des taxes imposées par les séparatistes.
Certains groupes rebelles armés perpètrent régulièrement des enlèvements contre rançons de civils, parfois en groupes importants, comme le rapt de ces quelque 30 femmes, notamment dans les établissements scolaires qu’ils accusent d’enseigner le français. Ils commettent aussi régulièrement des assassinats ciblés contre des représentants des autorités, mais aussi contre des civils qu’ils accusent de « collaborer avec l’armée ».
