Selon Actu Cameroun, le ministre de la défense Beti Assomo serait en colère contre le patron du SED suite à la convocation de trois journalistes.

Une nouvelle querelle semble avoir éclaté entre le ministre délégué en charge de la Défense, Joseph Beti Assomo, et le patron du Secrétariat d’État à la Défense en charge de la gendarmerie, Galax Etoga, à propos de la convocation de trois journalistes au sein du SED (Secrétariat d’État à la Défense). Selon des sources citées par Actu Cameroun, le patron de la Défense considère ces convocations comme une forme de harcèlement vis-à-vis des hommes de médias.

Les journalistes convoqués sont Jean Bruno Tagne, directeur adjoint de Naja TV, Boney Philippe, directeur de Vision 4, et Baloko Jeremy, directeur de publication du journal Première heure. Beti Assomo ne comprend pas l’attitude de Galax Etoga, qu’il accuse de « harceler » les journalistes dans l’affaire Martinez Zogo. D’après Actu Cameroun, ces convocations seraient même perçues par le Mindef comme un acte de défiance. Il aurait donné des instructions à ses services pour qu’ils cessent de harceler les journalistes et les laissent faire leur travail.

Inquiétudes

La colère de Beti Assomo est d’autant plus grande qu’il a récemment intervenu pour ordonner la libération du journaliste Patrick Sapack, détenu dans une gendarmerie. Il découvre désormais, via les réseaux sociaux, que le SED a repris sa traque des journalistes. Cette nouvelle affaire met en lumière les tensions existantes entre les responsables de la Défense et de la gendarmerie, suscitant des interrogations quant à la coordination et la coopération au sein des forces de sécurité. Les médias et les observateurs s’inquiètent de l’impact de ces conflits sur la liberté de la presse et le droit des journalistes à exercer leur métier en toute indépendance.

Il est essentiel que des mesures soient prises pour apaiser les tensions et garantir le respect des droits des journalistes dans l’affaire Martinez Zogo. La liberté de la presse est en effet un pilier fondamental de toute démocratie, et il est impératif que les autorités compétentes veillent à ce que les journalistes puissent mener leur travail sans crainte de représailles ou d’intimidation.

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